Des couleurs des sourires tristes
13 août :Je suis loin. De plus en plus. Ici ne ressemble plus du tout à mon pays ; je n'y ai aucune marque, aucun répit ou repos. Tout me surprend. La sécheresse du paysage, leur religion très stricte et ces comportements volubiles.Ces couleurs exubérantes pour cet enfant timide.
Il sont vraiment bien tes portraits. Elle a raison, Ruth.
RépondreSupprimerça veut dire et pas les autres photos ?
RépondreSupprimerCa dépend. Mais les portraits, ils sont presque tous bien. Dans les paysages, c'est plus aléatoire. Y en a de très beau, d'autres : je vois pas ce que t'as voulu montrer...
RépondreSupprimerEn fait, c'est les visages qui t'intéressent, j'ai l'impression. Ton univers mental est presque entièrement humain...
Marrant, non ?
Bon, pour une fois que nos opinions convergent, Msieur Rollin... On va peut-être finir par s'entendre. Oui, des fois je suis émue, face à une oeuvre d'art je vis des choses sensibles, il n'y a pas que l'intellect qui compte pour moi. Tes portraits, bob, sont très forts lorsqu'ils font exister pour nous des inconnus dont ils réussissent à restituer le regard, et que ainsi extraits de toute réalité ces regards pourtant subsistent sans perdre de leur force suggestive, de leur spontanéité . Tes paysages me plaisent surtout quand la photo sublime le lieu à la façon d'une peinture, quand le traitement de l'image fait du paysage un point de départ pour l'imagination (ex. Désert, Berger des vagues, Ailleurs la route...). Après, il y a parmi ce que tu nous montres des photos plus testimoniales, de simples témoignage qui ont aussi leur valeur, même si esthétiquement la photo est moins extraordinnaire que d'autre elle a au moins le mérite d'être "propre".
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