vendredi 15 octobre 2010

Hors du mot la vie


22 juillet :
Le voyage : essentiellement la perte du code, du repère - comme on dirait un repère de bandits -, la perte du mot.
Dans la perte du code - par le biais duquel on crypterait nos pensées sociales les plus retorses -, dans l'absence vertigineuse hors du conceptualisable, dans le vide, le trou, l'esprit se perd, se libère, accède au corps dans l'immédiateté.
Le corps, la photo, dit alors simplement : je suis.

1 commentaire:

  1. Beau portrait.
    Un peu d'inquiétude. Un peu d'altérité. Une prière muette à l'absente. Juste ce qu'il faut.

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