L'identité fatale
22 août :
je n'oublie pas :
"L'identité fatale de l'amoureux est : je suis celui qui attend."
mais moi je n'attends plus, j'avance, je cours je plonge je fonce peut-être plus qu'il ne faudrait ; je me noie dans le mouvement
j'embrasse la route qui ne s'arrête jamais,
attendant au fond peut-être l'attente
C'est peut-être que tu n'es pas amoureux...
RépondreSupprimerL'amoureux est celui qui attend. Il attend surtout d'être attendu. Le désir est désir du désir. La route, ou le voyage, est un désir sans objet - c'est à dire sans retour, sans réflexivité. Il est désir de désirer. sans forcément d 'objet. Vacance - ou béance...
D'où le dénuement du nomade qui porte dans ses yeux un amour plus grand que le monde - sa femme y est si petite qu'on dirait qu'elle est loin...
Bob n'est pas dans le Tumulte d'angoisse...
RépondreSupprimerquand tu aimes, il faut partir
RépondreSupprimerC'est le contraire, Bob : quand on part, il faut aimer.
RépondreSupprimertiens, je connaissais pas cette version
RépondreSupprimerRimbaud serait fier de toi mon frère. Par les soirs bleus d'été, tu iras par les sentiers, picoté par les blés, fouler l'herbe menue.
RépondreSupprimer