samedi 10 septembre 2011

dimanche 26 juin 2011

mardi 21 juin 2011

dimanche 19 juin 2011

l'instant
























Le traitement du temps par la photographie a toujous été pour nous frappé d'un paradoxe : comment imaginer et comment vouloir exprimer l'idée d'un temps, qui est nécessairement l'idée d'une durée, avec un médium dont la principale caractéristique est justement l'instantanéité ?
C'est d'ailleurs ce statut intouchable qu'il nous a paru intéressant de questionner : parfaitement conscients que nous ne pourrons jamais contraindre la photographie et faire qu'elle soit autre chose qu'un instant, même par des méthodes détournées comme la pose longue qui ne fait que compresser la durée et la rentrer de force dans un instant, nous avons pensé qu'il était plus pertinent de contourner cette barrière pour nous en jouer : tout en conservant l'aspect général propre et convenu de la photographie-instant, nous essayons d'installer une atmosphère d'étrangeté et de doute, montant des scènes d'une banalité journalière où chaque personnage est joué par le même acteur.
En regardant nos photos, le spectateur doit d'abord ne ressentir que la peinture apparemment simple de tableaux quotidiens ; seulement, après quelques secondes, il doit chercher le détail qui cloche et qui attire son oeil. L'évidence, finalement, que tout ceci a d'abord été organisé, mis en scène, et ensuite monté par logociel souligne alors le temps de préparation et de confection qu'a nécessité cet instantané artificiel, artifice que mettait déjà en lumière le fait de réuinir dans la même image un instant figé et un mouvement flou.
De plus, tout cela interroge le lien entre la photographie, l'authenticité et le rôle de l'artiste : s'agit-il encore de photographies, ou devrions-nous plutôt parler "d'images" ? Enfin, le rôle joué par les comédiens donne à penser la comédie quotidienne que nous jouons tous, les interactions que nous assumons avec le monde qui nous entoure et les projections de nous que nous plaquons sur les autres.

summers almost gone








samedi 18 juin 2011

mercredi 15 juin 2011

Antichrist




Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau

ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un coucou criant,
mon vit sanglote de salive

ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu

je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.