lundi 11 octobre 2010

gratuité du paysage

1 juillet :
encore une fois c'est le départ et encore une fois je prends des photos. réflexes quasiment mécaniques je dois parfois me brider pour ne pas partir trop vite, ou pour ne pas prendre trop de photos - ma limite, fixée dans la douleur, étant à cent déclenchements par jour -
je n'ai aucune raison pour justifier cela, je ne sais pas pourquoi je pars, je ne sais pas pourquoi j'emporte mon appareil, ni pourquoi je photographie tout ce qui m'entoure. c'est de l'immédiateté, c'est hors de choix, c'est presque physique, c'est du plaisir, c'est gratuit.
je ne sais même pas ce que je ferai de tout ça quand je rentrerai.

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