mardi 5 octobre 2010

Le non-vouloir-saisir


23 juillet :
je relève de mon livre :
"La souffrance est assumée par lui comme une sorte de valeur. Mais pas du tout au sens chrétien. Au contraire : comme une souffrance qui est pure de toute faute. [...] Oui. La solution
idéale, c'est de se placer dans un état de non-vouloir-saisir. C'est une notion empruntée aux philosophies orientales. "Ne pas saisir" l'objet aimé, et laisser circuler le désir. En même temps, ne pas "sublimer " : maîtriser le désir pour ne pas maîtriser l'autre."

9 commentaires:

  1. Evidemment, je ne vous donne pas les références du livre ou de l'auteur (celui qui, justement, écrivait, ailleurs : "Ce que je récuse dans l'auteur, c'est le lieu d'une propriété, l'héritage, la filiation, la Loi."), mais si vous voulez deviner, je vous répondrai.
    C'est assez simple, ici.

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  2. Certes, c'est bien beau tout ça, le camion, la bruine sur le pare-brise, la belle pensée orientale, mais le tao, la voie du milieu, le "non agir" ça suppose aussi le vide intérieur, la négation de l'ego - et ça pour un artiste ça paraît quand même compliqué. Y a pas d'artiste tao, ma poule. Y a pas d'image tao.
    Le tao c'est rien, qui fait rien, mais qui aussi ne dit rien.
    Vas-y, on te regarde.

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  3. C'est la critique habituelle ; face aux remuements incessants de l'occident, la méditation du sage est taxée d'immobilisme.
    Et puis les artistes et leur égo...

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  4. Nan, c'est pas Tzara !
    Plus moderne.

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  5. barthes, peut être, le coup de l'auteur.

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  6. Le N.V.S. le non-vouloir-saisir. n-v-s.info

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