jeudi 7 octobre 2010

Compagnons toujours la route l'angoisse




1 juillet :
"qui nous indiquera l’heure aigre où le thym se meurt de ruse
et fait fondre sa couleur dans l’eau tendre des baisers moqueurs
sur l’arbre les fruits étagent leur bégayement visuel
dehors est blanc
blanc est ton sourire aussi enseigne de ton corps plus blanc que toute expérience
frottant les dents du ciel battant le linge à la rivière
si je me fortifie aux sources indicatrices des libellules de fer c’est que
et si je m’égare c’est que je
chevaucheuse de cascades le temps a couru ses risques et les primes
je fus plus fort et l’autrefois fut mon compagnon de marbre
les poings des arbres morts se lèvent encore
et contre l’automne du firmament livrent
c’est mon espoir"

1 commentaire:

  1. Il y a
    dans les yeux
    parfois
    comme une profondeur de foudre
    un ouragan tari qu'aucun navire ne guette
    je ne sais plus si j'ai mal
    si j'ai perdu mon âme (je ne m'en servais pas)
    où sont les souvenirs qui s'habillaient dans l'ombre habitants malheureux ivres de leur tristesse
    Il y a la pose
    Et la douleur bien vrai d'exposer
    Je regardais mourir en moi les reflets du déluge

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