mercredi 13 octobre 2010
One more cup of tea
19 août :
je ne sais pas combien je pourrai boire ni combien j'ai déjà bu de ces tasses de thé
toujours les mêmes avec toujours le même thé, le goût - vraiment le goût - de la Turquie
si la route avait une texture une odeur une chaleur ce serait celles de ce thé qu'on ne trouve que là-bas et que seuls les inconnus vous offrent
qu'on ne peut pas refuser et qu'ils nous regardent boire sans dire un mot
sans pouvoir dire un mot
seul signe possible de bienvenu de bienveillance et de curiosité
forme rassurante de la Turquie : au plus loin du désert, il y aura toujours un homme sec et silencieux pour vous tendre de ses énormes mains une tasse de thé.
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Belle photo. Qui doit beaucoup à l'homme qui est dessus. Les ongles surtout. La corne paysanne.
RépondreSupprimerOn voudrait bien lui offrir quelque chose.
Par malheur il ne sort jamais de Turquie.
...qui fait qu'un jour si, au croisement d'une route ou bien d'une autre, tu croises une fois encore ce thé, tu auras toi aussi ta madeleine, à la turque ;
RépondreSupprimermerci pour ces réminiscences partagées ; la photo, art éphémère ? plus court chemin vers l'éternité (-le temps aboli)
pour qui déjà a voyagé, sait que le voyage tient à ces petits riens...qui me venaient de vous