Murs fragiles
22 juillet :
Voyager, et d'autant plus voyager en stop, c'est s'exposer, c'est prendre des risques. On prend le risque de l'urgence, le risque du temps qui file, de la réalité qui enfle et de nos yeux qui ne sont pas assez grands pour tout voir, pour tout regarder et admirer.C'est la beauté du voyage, cette urgence de vie, c'est sa beauté ces univers furtifs, ces vies évanescentes, ces relations à peine esquissées évanouies ; c'est son bonheur, ce flou qui noie tous nos sourires si francs.
Je t'écris sur un mur qui est au fond du noir
RépondreSupprimeret ce n'est pas la nuit
Je t'écris
parce qu'il fait noir
Je t'écris sur le mur
qui est au fond du noir
[...]
Si jamais tu lis sur ce mur
ce que j'écris pour toi
tu sauras peut-être
où j'étais parqué