mardi 21 septembre 2010

Murs fragiles


22 juillet :
Voyager, et d'autant plus voyager en stop, c'est s'exposer, c'est prendre des risques. On prend le risque de l'urgence, le risque du temps qui file, de la réalité qui enfle et de nos yeux qui ne sont pas assez grands pour tout voir, pour tout regarder et admirer.

C'est la beauté du voyage, cette urgence de vie, c'est sa beauté ces univers furtifs, ces vies évanescentes, ces relations à peine esquissées évanouies ; c'est son bonheur, ce flou qui noie tous nos sourires si francs.

1 commentaire:

  1. Je t'écris sur un mur qui est au fond du noir
    et ce n'est pas la nuit

    Je t'écris
    parce qu'il fait noir

    Je t'écris sur le mur
    qui est au fond du noir
    [...]
    Si jamais tu lis sur ce mur
    ce que j'écris pour toi

    tu sauras peut-être
    où j'étais parqué

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