Que la nature est belle et que le coeur me fend...
3 juillet :Vu de la route où tout défile, le bord a l'air si calme et si serein...
Mais pour moi le bonheur est dans le mouvement, dans l'accélération, la surenchère... Ce n'est pas une fuite ou par peur de la mort comme Pascal voudrait nous le faire croire : au contraire, c'est par défi ; frôler le démon toujours de plus près, lui rire au nez.
Alors seulement je connaitrai la vraie liberté ; et la vraie angoisse.
Il y a deux ronds de dentelle blanche dans le ciel.
RépondreSupprimerTout le reste est aride et stérile.
On attend le sein.
Chacun le regarde.
Et la route froide, on lui tourne le dos.
On croit qu'on affronte. Mais ce qu'on affronte, c'est le désir. C'est derrière nous que ce tient l'angoisse. On se détourne pour ne pas la voir.
Le courage bien souvent n'est qu'une ivresse qui masque la peur.