gardien des immatérielles masures du repos
bouteille sur la vague enceinte de monstrueuses immortalités
tu portes enfermée dans le secret de tes entrailles la clé des immenses coïncidences
tu ne laisses pénétrer aucune convoitise par les craquelures de la tribu des fruits
mais l’éternelle agitation nous est lumière commune
et d’âge en âge nous enchaîne à ses rêves constellés d’épis
paix sur le dehors de ce monde renversé dans le moule des unanimes approximations
et sur tant d’autres et sur tant d’autres
Louis
RépondreSupprimerje suis au loin
te lire c'est comme rêver
alors que je suis déjà comme au coeur d'un rêve
Je n'ai pas pris une seule photographie de ce monde étrange
Pourquoi, je me le demande, je ne ressens aucunement la nécéssité de la photographie, ni celle de l'écriture
Pourtant lorsque je reçois ce que tu nous offres
ce n'est que floraisons sanguines explosant dans mon ventre
L'obscure germination de l'image
Le subtil ébranlement de tes mots s'élevant entre le monde et moi
provoquent le saisissement irrésistible de l'Evidence
L'être revient impérieusement chasser le sens et le besoin du sens
et seul demeure
là où gisent en amas les brouettes de clichés qu'on nous sert chaque jour au petit déjeuner
être aimer mourir dans les regards que délivre ton regard
Si tu vas sur la terre où rien n'est dépoli
RépondreSupprimerLe sucre de tes lèvres sur les pierres solaires
Les tiges dégarnies des pensées millénaires
et le coeur agrandi...
mais ... qui est Zorg?
RépondreSupprimerc'est ta mère, assurément.
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