lundi 27 septembre 2010

Scarifications le paysage


17 juillet :
Mon premier désert de sel.
Comme une immense banquise frêle et fragile, mes pieds s'enfoncent dans la vase. L'horizon est d'une violence muette, d'une force langoureuse ; je me perds dans son immensité, j'affronte le soleil sans plus l'aide de rien ni de personne.

3 commentaires:

  1. Le professeur Rollin27 septembre 2010 à 11:09

    La "violence muette", c'est bon, on voit ce que tu veux dire. En revanche, "force langoureuse", c'est naze.

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  2. ça doit être la chaleur qui lui tape sur le système, professeur...
    Mais enfin, un peu d'imagination, et de sensibilité surtout! cette langueur, c'est celle de la chaleur humide du jour, la molesse d'un ciel aux bras ouvert qui vous attire à lui et provoque un grand abattement général, l'aspiration de l'horizon qui affaiblit sournoisement le voyageur... Moi qui n'ai jamais croisé de désert de sel, je vois ce que tu veux dire, gros.
    Je serai curieuse de voir ce que ça donne en couleur. Pour une fois le N&B me déçoit un peu. Ou bien cette photo est sous-ex?

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  3. Dis donc je fais plein de fautes excusez moi les gars

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