Message envoyé le 20 juillet :
on meurt on n est pas ımmortels
meme moı ca me rend trıste cette hıstoıre de jean
que se passe t ıl precısement ?
que s est ıl passe
que va t ıl se passer
mon petıt dragon jaloux
un jour on n aıme plus on nest plus aıme
on n est pas ımmortels
je suıs a ıstanbul
je suıs creve
ıls sont tous malades
grıppe vomı fatıgue
vılle ımmense et mechante
couch surfıng de justesse
de la folıe
moı j aımeraıs echapper au cycle du temps de la vıe
etre dıeu
jamaıs je n arrete d aımer
jamaıs on n arrete de m aımer
maıs bıen sur je m expose aux deceptıons que l on saıt
brule les aıles
bouffe le foıe
tourne son rocher
etc etc
enfın c est une hıstoıre quı dure en longueur elle ne se termıne que la ou fınıt la memoıre
je suıs fatıgue aussı
tu es la femme de mes voyages
"Un beau dieu danse nu"
RépondreSupprimerQui ne le fut pas un jour, une heure, une seconde?
et puis un jour on perd la divinité
non pas comme on s'éloigne, de dos, à contre jour, lentement
d'un coup tu t'éveilles tu n'es qu'un homme
et tu es fatigué d'aimer
et les femmes sont fatiguées de t'aimer
et aiment désormais de beaux dieux plus joyeux qui dansent nus
La vie d'un homme c'est le deuil de la divinité
Il faudrait y renoncer avant qu'elle renonce à toi
Aimer la faiblesse de l'amour
la faiblesse des mains
la fragilité des volontés et des feuilles
qui frémissent et frissonnent dans les camphriers
La vie est le seul jeu où l'on est sûr de perdre.
RépondreSupprimerIl faut s'y habituer, et même y prendre plaisir.
Il s'agit de prendre du plaisir !
RépondreSupprimerIl y a dans la vie, la surface
et l'épaisseur
la surface en est brillante et lisse
elle éblouit fascine et leurre
peu à peu on s'enfonce dans sa profondeur
C'est une pénétration lente un ensevelissement
panique
un jour vient bientôt que l'épaisseur t'en ai familière
et tu regardes le monde pour ainsi dire de profil
IL s'agit bien d'en jouir !
Il faut apprendre d'abord à n'en point mourir
Et puis même si l'on mourrait ?
RépondreSupprimerIl faut bien mourir un jour
et à choisir de quoi je serais heureux de mourir d'en jouir
Bah oui, on va mourir.
RépondreSupprimerTous.
Le problème c'est la conscience qu'on en a.
Longtemps on le sait, mais on n'y croit pas.
C'est abstrait.
C'est dans longtemps (80 ans d'espérance de vie, c'est énorme, non ?)
C'est pour les autres.
Puis un jour, elle est là
Ton père, ton frère
une femme que tu aimes
meurt.
Et tu as besoin d'elle et elle te manque
et ta vie sans elle n'est presque plus ta vie
Tout à coup, c'est plus du tout abstrait
C'est là cruel
la mort
un vide
un vrai
un quartier de ta viande qui manque à l'appel
Les lieux communs s'arrêtent là
mourir un jour, la belle affaire !
mais la mort ce soir, sans rien avoir fini
ou sans rien avoir commencé...
tu croiseras tantôt la statue qui invite au festin de pierre... Alors tu parleras de la mort. Et tes mots auront l'épaisseur et la couleur de la vie.
"Contempler la mort des autres, c'est contempler la mort du moi"
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