mercredi 17 novembre 2010

face à l'absurdité immense qui nous cerne


















18 août :
des territoires tout juste sortis de la guerre, d'autres qui s'apprêtent à y entrer ; tous en portes les stigmates, les cicatrices.
nous sommes tellement peu préparés à cela. les gens ont pourtant tellement de paix en eux.
malgré leurs sourires et leurs mots amicaux tout trahi autour de nous une atmosphère lourde d'un passé pour nous lointain.
les murs sont marqués, les visages des gens ne se séparent pas d'expressions terribles.
la vraie pauvreté est là, pas ailleurs. pas dans le misérabilisme dans lequel on se vautre dans nos pays européens mais dans une dignité une noblesse sans égales.
à tout cela nous n'avons pas de réponse qu'un immense amour transversal par-dessus tous ces pays qui se sont haï plus qu'il ne nous est permis d'imaginer ; nous n'avons pas de réponse qu'un mutisme interrogatif, comment tous ces gens partout si gentils et si humains peuvent-ils encore se massacrer ?
il n'y a pas de mot ni là-bas ni ici pour dire ça. pas de mot et aucun visage à composer face à l'absurdité immense qui  nous cerne.

7 commentaires:

  1. Le commentaire cette fois-ci est particulièrement cruchon ! "Comment des gens si gentils peuvent-ils encore se massacrer ?" C'est une question à la Oui-Oui. Et comment des gens si intelligents peuvent-ils poser de telles questions ? Il y aurait les gentils qui sont très très gentils, toujours et en tout lieux ? C'est ça ? Alors forcément, on comprend pas qu'ils prennent des grosses népées pour se massacrer sauvagement au coin du bois... C'est un grand mystère, en effet, mon cher Oui-Oui.
    Je me demande si tu vois vraiment le monde comme il est...

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  2. ce qui est certain, très cher, c'est que la haine et l'agressivité vous tiennent bien loin des questions à la oui-oui, bien loin des questions de tout genre, d'ailleurs.
    Ne changez rien, le monde a besoin de gens tels que vous.

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  3. La naïveté est le visage de la vérité, si je n'm'abuse.

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  4. Oui, et la vérité sort de la bouche des enfants. pas la peine d'étudier rien - vous savez déjà tout.

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  5. Qui a parlé d'enfants ?
    Et excuse-moi de n'avoir pas encore acquis ta haine du genre humain, mais il m'est arrivé effectivement d'avoir certains moments de faiblesse face à tout cela. Peut-être pas dialectiquement extraordinaire mais je ne l'ai jamais prétendu.
    Je m'excuse encore une fois de n'avoir pas ton détachement et ta verve éclairée à propos des hommes, je suis encore curieux et ouvert au monde. Peut-être un jour serai-je moi aussi un fanatique désabusé de l'humanité.

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  6. "le drame, chers amis, c'est qu'aujourd'hui la bêtise pense."

    potiron, l'ami de oui-oui
    qui lui souhaite au passage
    dans un souci de bienveillance
    happy 21
    et de te poser à jamais des questions con-con(bre)

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  7. La bêtise n'est pas mon fort...
    Mais où est elle exactement dans cet échange ?

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