vendredi 14 janvier 2011

tu cours tu cours tu fuis
























tu vas trop vite tu vis trop vite. tu touches tout ce qui t'entoure, tu regardes mais tu ne savoures pas. le temps t'échappe et toi tu crois lui échapper ta mémoire s'enfuit alors que tu accélères encore. tu veux voir le monde entier sans jamais dormir mais tu ne sais pas la valeur des mots. tu ne prends même pas le temps des mots tu évites ta vie tu meurs en fait petit à petit. tu sais pourtant que tu ne peux pas embrasser tout le monde en même temps. tes bras sont trop courts, et ton souffle saccade.

2 commentaires:

  1. Beau texte. Pascal dit ceci, plus sobrement (comme à son habitude) "on ne vit pas, on attend de vivre".
    Je n'avait pas reconnu Vincent, sur les planches... Toujours donneur de leçons, à ce qu'il paraît. La main du maître et le regard assassin du fanatique. Par bonheur, Fred, le gros poupon qui ne grandira pas, s'en fout.

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  2. Quel gros enfoiré ce James!
    Enfin, est-il possible de dire du mal de personne que l'on a pas vu depuis des âges et des temps? Quelle amertume...
    Opa La Sumanitu Tanka a parlé.

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