mercredi 1 décembre 2010
le bluff
13 juillet :
et des fois l'angoisse. la perte totale, le cri malgré nous ; tout le passé qui remonte, toute la fatigue de vivre qui éclate.
et des fois plus de confiance en l'ici et le maintenant, plus de confiance dans les gens tout autour de nous.
l'équipe se scinde, c'est comme un tremblement.
je reste seul, me jette dans l'aventure pour ne pas me perdre. j'affronte seul des paysages hostiles, complètement nu de culture, n'ayant comme arme que mon innocence, comment survivre dans un monde que l'on ne connait pas.
on bluff, on parie tout, tout sur la beauté humaine.
et ça marche.
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L'innocence, la beauté... le monde entier dépend de tes yeux purs...
RépondreSupprimerEt tout mon sang coule dans leur regard...
C'est curieux ces deux versants d'une âme, l'une très ensoleillée et presque surexposée; et l'autre sombre et tragique, presque théâtrale.
On s'attend a plus de tiédeur de la part d'un être vivant...
Alors tu ne connais pas les êtres vivants...
RépondreSupprimerQuelle belle certitude ! C'est ferme et dialectique comme du Hugo. Aussi subtil, aussi.
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